une victoire envolée pour l'US Laon

Au stade Marcel-Levindrey, l’US Laon a longtemps cru tenir son premier succès de la saison en Régional 1. Courageux, solidaires et opportunistes, les joueurs de Cédric Bodchon avaient trouvé l’ouverture grâce à Lamamy avant de subir la domination valenciennoise. Mais à la dernière minute, Nyemb est venu doucher les espoirs laonnois en arrachant le nul (1-1).

Un scénario cruel pour des Laonnois valeureux

La rencontre débutait sous le signe de la prudence pour l’USL. Mis en difficulté par la maîtrise technique et la possession du VAFC, les coéquipiers de Thiry passaient une bonne partie du premier quart d’heure à contenir les offensives adverses. La barre transversale sauvait d’ailleurs les Laonnois dès la 9e minute, lorsque Collet déclenchait une lourde frappe des 30 mètres.

Mais comme souvent dans ces matches déséquilibrés sur le papier, c’est l’équipe dominée qui parvient à se montrer la plus réaliste. À la 29e minute, Vétier s’arrachait sur le côté gauche et trouvait Lamamy lancé dans la profondeur. L’attaquant ne tremblait pas face au portier valenciennois et ouvrait le score d’un tir croisé. Contre le cours du jeu, Laon menait 1-0 et s’offrait une bouffée d’air frais.

Malgré plusieurs sueurs froides, notamment sur une tête de Nyemb, les Laonnois rejoignaient les vestiaires avec cet avantage précieux.

Une seconde période sous pression

Dès le retour sur la pelouse, le VAFC (B) accentuait son pressing et tentait de trouver la faille. Les changements opérés à la pause confirmaient cette volonté : plus de densité au milieu, plus de vitesse sur les côtés. Mais face à eux, Laon affichait une organisation défensive remarquable.

Thiry, impérial dans ses cages, rassurait les siens à chaque tentative nordiste. La défense, emmenée par Kaba et Lobjois, se montrait solidaire, repoussant les vagues successives. Si les Valenciennois multipliaient les frappes, peu d’entre elles trouvaient le cadre.

À l’heure de jeu, Bodchon injectait du sang frais pour maintenir l’intensité : Valentin Viot, Thibault Philament. puis Morgan Lebeau. entraient en jeu, tandis que Vétier quittait le terrain, épuisé. Malgré la fatigue et les crampes, le bloc laonnois tenait bon. Le temps semblait jouer en faveur des laonnois, qui voyaient se rapprocher la délivrance.

Nyemb, le bourreau de Laon

Alors que l’on entrait dans le temps additionnel, l’exploit de l’USL se dessinait. Mais le football n’est jamais avare en rebondissements cruels. À la 90e+3 minute, Diomandé débordait et adressait un centre parfait dans la surface. Nyemb surgissait et trompait Thiry d’un plat du pied chirurgical.

Laon venait de céder sur la dernière action, voyant s’évaporer une victoire presque acquise. Le coup de sifflet final, quelques instants plus tard, plongeait les joueurs dans une immense frustration.

Une équipe qui doit s’appuyer sur son état d’esprit

Ce nul (1-1) laisse un goût amer tant l’US Laon avait tout donné pour tenir le résultat. Mais au-delà de la déception, il faudra retenir la prestation collective et la capacité du groupe à rivaliser avec une réserve professionnelle du calibre du VAFC.

Le technicien laonnois sait que ses joueurs devront rapidement transformer ces matches encourageants en victoires pour lancer leur saison.

Toujours en quête d’un premier succès en Régional 1, l’USL peut néanmoins s’appuyer sur cette prestation pour entretenir l’espoir. Car si la frustration domine aujourd’hui, les bases d’une réaction se dessinent déjà pour demain.