Le promu soissonnais n’en finit plus d’étonner. Dans une ambiance électrique au stade Jean-Pierre Papin, les hommes de Julien Hernandez ont signé une victoire éclatante face à Compiègne AFC (3-1), l’un des candidats déclarés à la montée. Un succès bâti sur la rigueur, la solidarité et un football enthousiasmant, qui confirme le formidable début de saison des Soissonnais dans ce championnat de Régional 1.
Un début de match parfait
Dès les premières minutes, Soissons donnait le ton. À peine quatre minutes de jeu et déjà un éclair de génie illuminait la soirée : Mohamed Belmokhtar, ancien joueur du FC Laon, récupérait un ballon haut avant d’ajuster le gardien d’un somptueux lob de 25 mètres. Une inspiration pure, un geste instinctif et audacieux qui plaçait les Soissonnais sur de bons rails.
Ce but précoce galvanisait tout un collectif déjà bien en place. Compact, discipliné, le bloc local imposait un pressing coordonné, empêchant Compiègne de poser son jeu. Les visiteurs tentaient pourtant de réagir, mais ils se heurtaient à un milieu soissonnais parfaitement orchestré et à une défense vigilante menée par le capitaine Mehdi Ouadah.
Compiègne réagit, mais Soissons reprend la main
À la 34e minute, contre le cours du jeu, Diallo profitait d’un ballon mal négocié dans la surface pour égaliser d’un tir croisé. Une égalisation qui aurait pu refroidir les ardeurs locales… mais il n’en fut rien.
Trois minutes plus tard à peine, Belmokhtar, encore lui, surgissait au second poteau pour reprendre de la tête un centre millimétré et redonner l’avantage aux siens. Premier doublé de la saison pour l’attaquant, auteur d’une prestation magistrale.
Et comme si cela ne suffisait pas, Moussa Kanté, en feu sur son aile droite, réalisait un petit numéro juste avant la pause. Après avoir effacé deux défenseurs, il trompait le portier compiégnois d’une frappe sèche (44’). À 3-1, Soissons menait largement et méritait son avance, tant la maîtrise collective sautait aux yeux.
Une seconde période maîtrisée
Au retour des vestiaires, Compiègne tentait bien de hausser le ton. Deux têtes dangereuses de Marega frôlaient la transversale de Théo Dujardin, impeccable dans ses interventions. Mais malgré cette légère baisse d’intensité, les Soissonnais restaient solides, appliqués et toujours capables de se projeter rapidement.
Les entrées en jeu de Loïc Cagnet, Anani Foli Anoumu et Ousmane Diomandé. apportaient fraîcheur et discipline dans la gestion du ballon. Le collectif de Julien Hernandez, sûr de ses principes, ne se désunissait jamais. La sérénité de ce groupe, pourtant néophyte à ce niveau, impressionnait.
Une équipe en pleine ascension
À travers cette victoire, Soissons démontre qu’il n’est pas un simple promu venu découvrir le R1, mais bien une formation ambitieuse, portée par une véritable identité de jeu. L’IFC Soissons séduit par son envie, sa cohésion et son intelligence tactique.
Chaque joueur semble conscient de son rôle dans un ensemble parfaitement huilé, capable d’allier rigueur défensive et créativité offensive.
Dans les travées du stade Jean-Pierre Papin, le public ne s’y trompait pas : cette équipe respire la confiance et la générosité. Les automatismes se multiplient, l’intensité est constante, et la mentalité irréprochable.
Le promu qui n’a peur de rien
Avec cette troisième journée, Soissons signe une victoire de référence. Dominer Compiègne, candidat sérieux à la montée, est un message fort envoyé à toute la poule. L’IFC Soissons se positionne désormais dans la première moitié du classement, mais surtout, dans les têtes et les conversations de tous les observateurs du football régional.
La saison est encore longue, mais une chose est certaine : le promu soissonnais n’a pas fini de faire parler de lui. Porté par son collectif et la vision de Julien Hernandez, ce groupe semble prêt à écrire une belle page de son histoire.
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