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Le gabon d'Averlant vers les barrages de la Coupe du Monde

Le Gabon n’a jamais participé à une phase finale de Coupe du monde. Pourtant, la génération actuelle porte un parfum d’espoir, entre expérience internationale et émergence d’une nouvelle vague talentueuse dont Teddy Averlant fait partie. Sous la houlette de Thierry Mouyouma, les Panthères se sont offert une campagne d’éliminatoires exemplaire, conclue à la deuxième place du groupe F, juste derrière la Côte d’Ivoire.

Une équipe en pleine mutation

L’équipe gabonaise vit un tournant générationnel. Après les grandes années d’Aubameyang, Lemina, Bouanga ou Ecuele Manga, le sélectionneur Thierry Mouyouma a entrepris une reconstruction équilibrée entre cadres comme Mario Lemina (Wolverhampton), véritable métronome du milieu, Denis Bouanga (Los Angeles FC), buteur en MLS, Bruno Ecuele Manga, capitaine emblématique et jeunes prometteurs qui sont Bryan Meyo Ngoua (Stade Rennais), 21 ans, Yannis Mbemba (Amiens), Anthony Oyono (Frosinone, Italie)et notre axonais pur jus Teddy Andami Averlant.

Cette alliance entre jeunesse et expérience donne au Gabon une identité nouvelle : plus compacte, plus dynamique, plus audacieuse dans le jeu.

Un style de jeu en progrès

Depuis son arrivée, Thierry Mouyouma mise sur un système à trois défenseurs centraux, avec des pistons capables de déborder et de créer le surnombre — un rôle taillé pour Teddy Andami Averlant.

Lors du dernier match face au Burundi (2-0 à Franceville), Andami a débuté comme piston droit, avant d’être remplacé en seconde période. Si sa première mi-temps a été discrète, son activité sur le plan défensif et son abattage physique ont contribué à la solidité du bloc gabonais.

L’entrée de jeunes comme Meyo Ngoua et Matouti a ensuite permis de dynamiser l’attaque, offrant aux Panthères un visage conquérant — récompensé par deux superbes buts signés Meyo et Lemina.

« On sent que le Gabon se cherche encore collectivement, mais le potentiel est là. Les automatismes entre anciens et nouveaux viennent petit à petit », confiait un observateur gabonais à Gabon Review.

Cap sur les barrages : un Final Four inédit

Le Gabon s’est qualifié pour les barrages africains du Mondial-2026, qui se dérouleront du 13 au 16 novembre au Maroc sous la forme d’un Final Four :

Demi-finales : Gabon  vs Nigeria et RDC  vs Cameroun 

Le vainqueur du mini-tournoi représentera l’Afrique lors des barrages intercontinentaux en mars 2026.

Autant dire que le défi est colossal.

Les Panthères devront se montrer solides face à une équipe nigériane redoutable, riche en talents offensifs (Osimhen, Lookman, Chukwueze). Mais les Gabonais abordent cette étape avec confiance, portés par un collectif soudé et une défense de fer.

Les mots du sélectionneur

Thierry Mouyouma, après la victoire face au Burundi :

« Ce groupe mérite le respect. Il a travaillé, souffert, douté parfois, mais il n’a jamais cessé d’y croire. Nous irons au Maroc avec la conviction que tout est possible. »

Teddy Andami Averlant, symbole du lien France–Gabon

Pour le public axonais, la présence de Teddy Andami Averlant dans cette sélection est une immense fierté.

Formé dans l’Aisne avant de s’imposer en Ligue 2 avec Amiens, le joueur représente cette double culture franco-gabonaise qui nourrit le renouveau des Panthères.

Son profil, à la fois travailleur et offensif, colle parfaitement à la philosophie actuelle du sélectionneur : mobilité, verticalité et discipline.

Même s’il n’est pas encore un titulaire indiscutable, Andami fait partie de ces éléments que le Gabon prépare pour le long terme. Une Coupe du monde en ligne de mire — et une carrière internationale qui ne fait que commencer.


Les Panthères du Gabon abordent les barrages avec un souffle nouveau, mêlant la sagesse des anciens et l’énergie des jeunes.

Derrière les figures de Lemina et Bouanga, des talents comme Teddy Andami Averlant incarnent l’avenir d’un football gabonais ambitieux, qui rêve enfin de franchir la dernière marche vers le Mondial 2026.

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