L’OSQ arrache le nul

Toujours invaincus à domicile cette saison, les Saint-Quentinois ont tenu à préserver leur forteresse du stade Paul-Debrésie au terme d’un match intense et riche en rebondissements face à l’US Pays de Cassel. Menés à deux reprises, les hommes de Jérôme Foulon ont fait preuve de caractère pour arracher un match nul (2-2) dans les dernières secondes, concluant ainsi l’année civile sur une note encourageante malgré un effectif amoindri.

Une entame catastrophique mais une réaction immédiate

La rencontre démarre pourtant de la pire des manières pour l’Olympique de Saint-Quentin. Dès la 2e minute, sur un corner mal dégagé, Lucas Pelissier surgit dans la surface et ajuste une demi-volée imparable pour donner l’avantage aux visiteurs (0-1). Un véritable coup de froid dans les tribunes, tant l’OSQ semblait pris à froid.

Mais loin de sombrer, les Saint-Quentinois réagissent avec détermination. Plus entreprenants, ils se projettent rapidement vers l’avant et obtiennent un penalty à la 6e minute, après une faute du portier casselois sur Brancourt, bien servi par Dorvil. L’attaquant ne tremble pas et transforme la sentence deux minutes plus tard (8e), permettant à l’OSQ de recoller rapidement au score (1-1).

Un premier acte rythmé et engagé

Revigorés par cette égalisation, les locaux prennent progressivement le contrôle du ballon. Pelissier puis Lemaitre tentent leur chance, obligeant le gardien adverse à rester vigilant. Le match est rythmé, engagé, parfois haché par des fautes et des avertissements, sur une pelouse de plus en plus délicate au fil des minutes.

Juste avant la pause, Pays de Cassel obtient un coup franc dangereux, sans conséquence. Les deux équipes regagnent les vestiaires sur un score de parité, laissant présager une seconde période disputée.

Cassel frappe fort, l’OSQ souffre

Au retour des vestiaires, les visiteurs reviennent avec de meilleures intentions et mettent rapidement la pression sur la défense saint-quentinoise. L’OSQ subit, mais se crée néanmoins plusieurs situations franches. Tamboura voit sa frappe repoussée par le gardien, Masson trouve la barre transversale, et Cassel sauve même un ballon sur sa ligne dans un temps fort impressionnant des locaux autour de l’heure de jeu.

Contre le cours du jeu, c’est pourtant l’US Pays de Cassel qui reprend l’avantage. À la 67e minute, Valdher profite d’une opportunité pour tromper la vigilance saint-quentinoise et faire passer le score à 1-2. Un coup dur pour l’OSQ, d’autant plus que les jambes commencent à se faire lourdes et que les absences pèsent dans la rotation.

Un coaching payant et une égalisation au bout du temps

Dos au mur, Jérôme Foulon tente le tout pour le tout. Les changements apportent un second souffle et redonnent de l’allant à une équipe déterminée à ne pas concéder une défaite à domicile. Malgré les minutes qui s’égrènent et la pression du chronomètre, l’OSQ continue d’y croire.

La délivrance intervient dans le temps additionnel. Sur un long ballon parfaitement distillé par Paris, Bouchema, tout juste entré en jeu, se présente face au gardien et conclut d’une frappe à ras de terre du pied droit (90e). Le stade Paul-Debrésie explose : l’OSQ égalise au meilleur des moments et arrache un point précieux (2-2).

Un nul au goût de caractère

Ce match nul, obtenu dans les ultimes secondes, récompense l’état d’esprit des Saint-Quentinois, jamais résignés malgré les difficultés et un effectif diminué. Toujours invaincus à domicile, les hommes de Jérôme Foulon confirment leur solidité dans leur antre et leur capacité à rivaliser jusqu’au bout.

Face à une solide équipe de Pays de Cassel, l’OSQ aura montré du courage, de la solidarité et une vraie force mentale. De quoi conclure l’année sur une note positive et nourrir de légitimes ambitions pour la suite de la saison.