Le derby gagnant pour Itancourt

Le Parc de la Marquette a vibré ce dimanche après-midi pour l’un des chocs les plus attendus de la saison en Régional 1. Dans une rencontre électrique, tendue, et disputée de bout en bout, Itancourt de Benjamin Lorain a pris le meilleur sur le Soissons IFC de Julien Hernandez (2-0). Une victoire qui consacre la solidité et la détermination des locaux dans ce derby axonais brûlant.

Une première période tendue et sous haute tension

Dès les premières minutes, le ton était donné : de l’engagement, des duels, des coups francs et des situations dangereuses de part et d’autre. Soissons, fidèle à ses principes de possession, a tenté d’imposer son rythme à travers un Yassime Mimouni intenable, qui a fait souffrir la défense locale. Mais Itancourt, bien en place, a répondu avec ses armes, se projetant rapidement vers l’avant.

À l’approche de la pause, la rencontre s’est enflammée. Les cartons jaunes se sont enchaînés, l’intensité a encore grimpé et le tournant est arrivé juste avant la mi-temps : Ousmane Diomandé, déjà averti, a laissé Soissons à dix après une seconde faute sanctionnée d’un rouge (45’).

Cochet libère Itancourt, Badia enfonce le clou

Au retour des vestiaires, Itancourt n’a pas tardé à profiter de sa supériorité numérique. Sur une action limpide, Kaya Cochet a trouvé la faille d’une superbe frappe et a fait exploser le Parc de la Marquette (49’, 1-0).

Poussés par leur public, les joueurs de Benjamin Lorain ont tenté d’aggraver la marque, mais c’est le gardien soissonnais Théo Dujardin qui a longtemps maintenu l’espoir grâce à plusieurs arrêts décisifs, notamment devant Mimouni et Badia.

Alors que Soissons, pourtant réduit à dix, croyait encore pouvoir arracher l’égalisation, Itancourt a définitivement scellé le sort du derby en toute fin de match. Jean-Bertrand Badia, plein de sang-froid, a conclu un contre parfaitement mené pour offrir le but du 2-0 (90’+2).

Un derby engagé jusqu’au bout

Même réduits eux aussi à dix après l’expulsion d’Artur Pires (71’), les Itancourtois n’ont jamais tremblé. La solidarité défensive et la maîtrise collective ont permis aux locaux de garder leur cage inviolée et de s’offrir un succès ô combien important dans la course au maintien en haut de tableau.

À l’issue de la rencontre, les supporters itancourtois pouvaient laisser éclater leur joie : le derby est rouge et noir.