Fiche
Né le : | 09.12.1951 à Leuze (Aisne) |
Taille : | 1m83 |
Poids : | 80kg |
Poste : | Gardien |
Clubs :
1961 – 1970 : CSCV Hirson
1970 – 1973 : US Valenciennes Anzin
1973 – 1984 : RC Strasbourg
1984 – 1989 : Girondins de Bordeaux
1970 – 1973 : US Valenciennes Anzin
1973 – 1984 : RC Strasbourg
1984 – 1989 : Girondins de Bordeaux
Palmarès :
- 1972 : Champion de France de Division 2 (US Valenciennes Anzin)
- 1977 : Champion de France de Division 2 (RC Strasbourg)
- 1979 : Champion de France (RC Strasbourg)
- 1985 : Champion de France (Girondins de Bordeaux)
- 1985 : Demi-finaliste de la Coupe des Champions (Girondins de Bordeaux)
- 1986 : Vainqueur de la Coupe de France (Girondins de Bordeaux)
- 1987 : Champion de France (Girondins de Bordeaux)
- 1987 : Vainqueur de la Coupe de France (Girondins de Bordeaux)
- 1987 : Demi-finaliste de la Coupe des Coupes (Girondins de Bordeaux)
- 1988 : Vice-Champion de France (Girondins de Bordeaux)
- 17 sélections en équipe de France de football de 1978 à 1981, dont 1 match de phase finale de Coupe du monde 1978.
- 596 matches en Division 1, record du nombre de rencontres disputées battu, en 1994 avec 602 matches, par un autre gardien Jean-Luc Ettori lui-même battu depuis le 4 décembre 2013 par encore un gardien Michael Landreau avec 618 rencontres à son actif.
- Premier match en Division 1 le 9 août 1972, Nîmes – Valenciennes (1-1).
Biographie :
Dominique Dropsy commence le football au sein du club du CSCV Hirson en 19611. Repéré lors d’une rencontre disputée avec les cadets de l’équipe de Picardie, il rejoint, en 1970, l’US Valenciennes-Anzin. Il devient à 20 ans titulaire dans son club et effectue ses débuts en Division 1 le 9 août 1972 face au Nîmes Olympique (1-1). La même année, il fait ses débuts en équipe de France espoirs.
Dominique Dropsy part pour le RC Strasbourg en 1973 et se distingue en terminant troisième du Championnat en 1977-78. À la faveur de la blessure du titulaire André Rey, il est appelé en équipe de France comme troisième gardien pour la Coupe du monde 1978. Il y connaît sa première sélection lors d’un match sans enjeu au premier tour contre la Hongrie (3-1), les deux équipes étant déjà éliminées.
Dominique Dropsy en 1980
Porté par ses excellentes performances en club, le Racing remporte le titre national cette saison-là , il prend l’ascendant dès l’automne 1978 sur ses rivaux en équipe de France, Baratelli, Bertrand-Demanes, et Rey. Il dispute sept des huit rencontres des éliminatoires de l’Euro 80, où la France échoue face à la Tchécoslovaquie, et entame la campagne qualificative pour la Coupe du monde 1982 comme titulaire dans le but tricolore. Mais la forme de Dropsy pâtit des résultats de Strasbourg, rentré dans le rang et absent des places européennes. Le match d’éliminatoires du Mundial perdu en mars 1981 aux Pays-Bas est un tournant. Ce soir-là , Dropsy réalise une performance moyenne et encaisse un but curieux (le seul du match) que l’opinion lui reproche unanimement. Sur un coup franc de 30 mètres tiré en force par Arnold Mühren, le ballon frappe le haut du poteau droit, revient en jeu, heurte la nuque du gardien français alors en pleine détente et ricoche dans le but. La cause est entendue et la succession est ouverte à l’intersaison 1981 après deux dernières sélections contre la Belgique (3-2, élim. Coupe du monde) et le Brésil (1-3, amical).
La France manque à cette époque de gardiens de classe internationale. Ni Pierrick Hiard, talentueux mais inconstant, ni Dominique Baratelli, revenu en forme mais d’un gabarit un peu juste, ni Jean Castaneda, dont les carences sur les balles aériennes coûtent à la France une cruciale défaite (2-3) en Irlande en éliminatoires de Coupe du monde, ne convainquent dans la cage des Bleus durant la saison 1981-82. Dropsy demeure le plus complet des candidats sur le plan technique mais, prisonnier des mauvaises performances de son club, il ne figure même pas dans la sélection pour la Coupe du monde et manque l’aventure qui conduit les Bleus (avec Jean-Luc Ettori dans le but) à une demi-finale perdue aux tirs au but contre la RFA.
Avec la montée en puissance de Joël Bats après le Mundial, le sort de Dropsy en équipe de France est scellé. Il en va autrement en club où Dropsy quitte Strasbourg pour Bordeaux, fraîchement sacré champion de France, à l’été 1984. La réussite est immédiate et Dropsy réalise une très belle fin de carrière avec les Girondins, remportant deux nouveaux titres de champion, deux Coupes de France, et participant à deux demi-finales européennes. C’est sous les couleurs bordelaises qu’il dispute son 596e et dernier match de Division 1 le 21 avril 1989, un record de longévité qui ne sera battu qu’en 1994 par Jean-Luc Ettori (602 matches).
Après sa retraite sportive, Dropsy encadre les stages de football pour jeunes Cap Girondins en compagnie d’autres ex-Bordelais tels que Gernot Rohr ou Marius Trésor. En 1990, il prend en main l’entraînement des gardiens professionnels des Girondins, poste qu’il occupe jusqu’en 2011, ainsi que de ceux du centre de formation qu’il encadrera jusqu’en 1998.
Victime d’une rupture d’anévrisme en 2005, des examens médicaux révèlent en mars 2011 qu’il est atteint d’une leucémie. Il meurt le 7 octobre 2015 à Bordeaux des suites de sa maladie.
Son fils, Damien Dropsy, a été également gardien de but aux Girondins de Bordeaux.
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