Rudy Carlier

Fiche

Né le :	19.01.1986 à Saint Quentin
Taille :	1m80
Poids :	75kg
Poste :	Attaquant

Clubs :

2001 – 2003 : AS Cannes
2003 – 2006 : Strasbourg RC Strasbourg
06/2006 – 12/2006 : FC Gueugnon (prêt)
01/2007 – 06/2007 : Clermont Foot (prêt)
2007 – 01/2008 : Clermont Foot (prêt)
01/2008 – 06/2008 : Racing de Ferrol (prêt)
06/2008 – 01/2009 : RC Strasbourg
01/2009 – 06/2009 : Eibar (Espagne)
2009 – 2010 : Espagne Racing de Ferrol (Espagne)
2010 – 2012 : US Créteil-Lusitanos
2012 – 2013 : FC Rouen
2013 – 2014 : SVN Zweibrücken (Allemagne)
2014 – 2015 : Eintracht Trèves (Allemagne)
2015 – 2016 : SC Schiltigheim
2016 – 2017 : ASC Biesheim

Palmarès :

• 2003 : Vainqueur du tournoi du Val-de-Marne (France – de 16 ans).
• 2004 : Champion d’Europe des moins de 17 ans.
• 2004 : Vainqueur d’un tournoi en République tchèque (France – de 17 ans).
• 2004 : Vainqueur de la Meridian Cup en Égypte (France – de 17 ans).
• 2005 : Vainqueur de la Coupe de la Ligue (Strasbourg)
• 2006 : Vainqueur du Festival Espoirs de Toulon
• 2007 : Champion de National (Clermont Foot)

Biographie :

Rudy Carlier, né le 19 janvier 1986 à Saint-Quentin, dans l’Aisne, a très tôt baigné dans le monde du football. Dès l’âge de 4 ans, il chausse ses premiers crampons au FC Saint-Quentin avant de poursuivre sa formation dans plusieurs clubs de l’agglomération saint-quentinoise, notamment le T.A.C Harly puis l’Olympique Saint-Quentinois. Son talent précoce ne passe pas inaperçu et, à 14 ans, il intègre le réputé centre de formation de l’AS Cannes, club formateur d’illustres joueurs tels que Zinedine Zidane ou Patrick Vieira. Sur la Côte d’Azur, Carlier franchit rapidement les étapes et s’impose comme un espoir du football français, au point d’être convoqué en équipe de France U16, où il est nommé capitaine. Il évolue notamment aux côtés de Thibault Marchal (Bordeaux), et fait partie du groupe France U17 qui termine vice-champion d’Europe en 2003.

Ses performances attirent l’attention du RC Strasbourg, où il poursuit son apprentissage au sein d’un centre de formation reconnu. Il intègre l’équipe réserve en 2004-2005 tout en poursuivant son parcours international avec les sélections U18 et U19, toujours avec le brassard de capitaine. En octobre 2004, à seulement 18 ans, Carlier connaît sa première apparition en Ligue 1, lancé dans le grand bain par Jacky Duguépéroux lors d’un match face à l’Olympique Lyonnais. Cette même saison, il fait trois apparitions en championnat et fait partie du groupe strasbourgeois vainqueur de la Coupe de la Ligue. La saison suivante (2005-2006), il gagne en temps de jeu (11 matchs en L1), marque son premier but dans l’élite au stade Vélodrome face à l’Olympique de Marseille et découvre la scène européenne avec deux matchs disputés en Coupe UEFA, où il inscrit un but face au FC Bâle. Dans la foulée, il remporte le prestigieux Tournoi de Toulon avec l’équipe de France U20, aux côtés de futurs professionnels comme David Gigliotti, Florian Marange ou encore Yohan Cabaye.

Freiné par une forte concurrence en attaque et des blessures récurrentes dans l’effectif, Carlier est prêté en janvier 2007 à Gueugnon (Ligue 2) où il inscrit un but en six apparitions. Il résilie ensuite son contrat avec le club bourguignon pour tenter de se relancer à Clermont Foot, où il est de nouveau prêté par Strasbourg. Il y fait de bons débuts, mais son aventure auvergnate est de courte durée : au dernier moment du mercato hivernal 2008, il s’envole de nouveau vers l’Espagne pour rejoindre le Racing de Ferrol (D2 espagnole). Malgré une certaine stabilité retrouvée, il ne parvient pas à s’y imposer durablement. À son retour à Strasbourg à l'été 2008, l'entraîneur Jean-Marc Furlan ne compte pas initialement sur lui. Mais convaincu par son état d’esprit et sa détermination, Furlan finit par le titulariser en ouverture du championnat de Ligue 2 face à Montpellier. Carlier brille en entrant en jeu contre Bastia lors de la 3e journée : à la 88e minute, il marque le but de la victoire dans les arrêts de jeu, déclenchant l’euphorie à la Meinau. Il profite alors des absences de plusieurs cadres (Othon, Marcos, Bah, Gargorov…) pour retrouver une place de titulaire et réalise un doublé lors du derby face à Metz malgré la défaite. Il conserve sa place dans le onze de départ jusqu’à la trêve hivernale.

En janvier 2009, il signe à la SD Eibar, en deuxième division espagnole, un club alors en lutte pour son maintien. Après une demi-saison difficile, il retourne au Racing de Ferrol pour la saison 2009-2010. En juillet 2010, il revient en France et rejoint l’US Créteil-Lusitanos en National, après un essai concluant. Il y réalise une saison honorable (5 buts en 28 matchs), mais n’est pas conservé. Après six mois sans club, il s’engage en janvier 2012 avec le FC Rouen. Malheureusement, il ne dispute aucun match avec l’équipe première et quitte le club discrètement.

Sa carrière prend ensuite un tournant plus atypique. En quête d’un nouveau souffle, il tente l’aventure à l’étranger, cette fois en Allemagne. Il rejoint le club de Zweibrücken en Regionalliga (D4), puis évolue à l’Eintracht Trèves. Il passe ensuite par le SC Schiltigheim, avec peu de temps de jeu, puis effectue une dernière pige en CFA2 à Biesheim. À 31 ans, Rudy Carlier met un terme à sa carrière de joueur professionnel après avoir connu tous les échelons du football, de la Ligue 1 aux divisions amateurs, en passant par les sélections nationales jeunes et les championnats étrangers.

Fidèle à sa passion pour le sport, il se reconvertit dans le coaching personnalisé en créant sa propre société, où il accompagne des sportifs de tous niveaux. Il devient également responsable de l’école de football de l’AS Kochersberg, un club dynamique du Bas-Rhin comptant plus de 230 jeunes licenciés. En parallèle, Carlier devient consultant sportif pour France Bleu Alsace, où il intervient régulièrement pour analyser et commenter les prestations du RC Strasbourg, son club formateur et de cœur.

Aujourd’hui, Rudy Carlier est un exemple de reconversion réussie, illustrant à la fois la rigueur d’un parcours professionnel exigeant et la passion transmise aux jeunes générations. Engagé, pédagogue et passionné, il continue à faire vivre le football au quotidien, sur les terrains alsaciens et dans les médias.