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Daniel Carpentier


Fiche

Né le :19.02.1927 à Hirson (Aisne)
Taille :1m72
Poids :70kg
Poste :Défenseur

Clubs :

Carrière joueur :
1953-1957 : UA Sedan Torcy
1957-1959 : Forbach
1959-1961 : FC Nantes
Carrière d’entraîneur :
1961-1967 : FC Lorient
 : Fourmies
 : CO Saint Dizier

Palmarès :

  • International A le 30 mai 1954 (Belgique-France, 3-3)
  • 1956 : Vainqueur de la Coupe de France avec l’UA Sedan-Torcy

Biographie :

Daniel Carpentier est un ancien footballeur français né le 19 février 1927 à Hirson (Aisne) et décédé en octobre 2004. 1,72m pour 70kg. Il était défenseur à Sedan. Daniel était arrivé à l’UA Sedan-Torcy en juillet 50 en provenance du RC Paris où il jouait « inter » – en même temps que Chrobot (Chaumont), Freszack (Carvin) et Duruisseau (Olympique de Charleville) dont la mutation fut en définitive refusée. Précédemment, il avait porté le maillot du club d’Hirson qui avait la particularité de regrouper les trois frères Carpentier, à savoir Robert, Daniel et Claude repérés et recommandés aux frères Laurant. Ils signèrent tous trois à l’UAST.Sedan, à l’époque, évoluait dans le championnat de France Amateur (CFA) et Carpentier disputa son premier match officiel en « vert et rouge » à Saint Quentin. A l’issue de la saison 50-51, il devint champion de France car, en poule finale, les virevoltants et -presque- imbattables ardennais alors « footballeurs ouvriers » laissèrent derrière eux Draguignan, Piennes et Quimper.
Il porta le maillot de l’équipe de France amateur dont le sélectionneur était Jean Rigal et l’entraîneur Louis Dugauguez. « Bébert » Eloy et Michel Mathieu, autres joueurs sedanais, étaient aussi à ses côtés en équipe nationale.
Ayant décroché à trois reprises, en CFA, le titre de champion du groupe Nord, l’UAST dont Daniel Carpentier, passa pro en juin 53.
Pour lui, la consécration vint le 30 mai 54, à Bruxelles, où avec l’Equipe de France « A », il arracha le nul (3-3) face à la Belgique, en compagnie des Cuissard et Lemaître, ses partenaires de la défense, mais aussi des Ruminski, Marcel, Mahjoub, Derreudre, Leblond, Kopa, Strappe, Vincent. Ce sera son unique sélection.
Octobre 55, on le retrouva aussi en Equipe de France « B », aux côtés notamment de Célestin Oliver, à Sarrebruck, devant la Sarre, avec à la clef un score de… tennis : 7 à 5 !
Mais, le capé sedanais (1,75 m ; 73 kg) sera malchanceux le 16 du même mois car il se brisera le péroné, au stade Emile-Albeau, lors de la venue des Sochaliens. Un accident qui gâchera la joie sedanaise car, ce jour-là, les Ardennais l’avaient emporté.
Rétabli, il aura le suprême honneur de disputer et de remporter, le 26 mai 56, au stade olympique de Colombes, la première finale de la coupe de France disputée par l’UAST, alors sous la houlette de Louis Dugauguez, avec les Vincent, Fulgenzy, Eloy, Pascal, Lefebvre, Breny, Tillon, Cuenca, Christian et Célestin Oliver.
Face aux Troyens, l’inamovible arrière droit sedanais se mis en évidence en menant de redoutables contre-attaques mais, se ressentant d’un claquage insuffisamment guéri, il dût, en seconde mi-temps, se contenter de veiller au grain en demeurant strictement dans son rôle de défenseur. Daniel retrouva assez de forces pour effectuer le tour d’honneur en compagnie de…. « Dudule », le sanglier mascotte de l’UAST !
Aux dépens des Niçois, il remportera, tout aussitôt et cette fois-ci au Parc des Princes, le challenge des Champions (1-0).
C’est en juillet 57 que Daniel Carpentier quittera Sedan, rejoignant l’US Forbach, nouveau club à statu pro, en compagnie de Diégo Cuenca.
Cet excellent technicien reconverti en défenseur signera, deux saisons plus tard, au FC Nantes. Il prend les rênes du FCL au début des années 60. En 1967, il mène le club à la seconde place du championnat de Division d’Honneur. Grâce à une décision favorable des instances footballistiques, le club accède à la 2ème division pour la première fois de son histoire en 1967. Il entame un long cheminement en qualité d’entraîneur notamment à Fourmies et au CO Saint Dizier.
Daniel Carpentier qui tint lors de son passage à Sedan un café rue Thiers, laissera, d’après son ancien coéquipier Claude Brény, « le souvenir d’un garçon pince sans rire, décontracté et toujours prêt à faire des blagues. »

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