Fiche
Né le : | 14.06.1969 à Saint Quentin (Aisne) |
Taille : | 1m80 |
Poids : | 70kg |
Poste : | Attaquant |
Clubs :
1987 – 1988 : AS Beauvais
1989 – 1994 : AS Saint-Étienne
1994 – 1996 : FC Sochaux
1996 – 1998 : SM Caen
1998 – 2000 : Nîmes Olympique
1989 – 1994 : AS Saint-Étienne
1994 – 1996 : FC Sochaux
1996 – 1998 : SM Caen
1998 – 2000 : Nîmes Olympique
Palmarès :
- 1988 : Finaliste de la coupe Gambardella avec Beauvais
- International espoir (France)
Biographie :
Natif de Saint-Quentin, dans l'Aisne, le petit Etienne Mendy tape dans ses premiers ballons, en compagnie de son frère Bernard, à ne pas confondre avec l'autre Bernard Mendy qui usurpa le monde lors de son passage au PSG. Très vite, donc, les deux frangins rejoignent Beauvais et Etienne s'impose d'emblée en D2. Bon, il est vrai que le club n'est pas franchement une star et doit plutôt batailler pour ne pas descendre, mais au moins Etienne joue et côtoie quelques joueurs pas mauvais, comme Bernard Pascual, Serge Recordier, José Pinot ou Pascal Guion… Bref, que du très lourd. Etienne, du haut de ses 19 ans, réussit le tour de force de taper dans l'oeil de clubs de D1 en quête d'espoirs, et ne se fait absolument pas prier pour signer à Saint-Etienne… Mais les dirigeants stéphanois ont la main sur le coeur, et ils signent le frangin avec. Ce dernier, s’il ne s'imposera pas vraiment, finira sa carrière dans le Forez sur une vilaine blessure qui lui occasionnera une amputation…
Mais pour l'heure, c'est Etienne qui nous intéresse. Il rejoint donc les Verts à l aube de la saison 88-89, pour doubler les titulaires Philippe Tibeuf et Patrice Garande. Auteur de trois buts en une quinzaine d'apparitions, il ne se positionne pas vraiment pour devenir un titulaire, mais réussit à obtenir quelques capes en équipe de France espoir. Le départ de Garande à Lens lui ouvre néanmoins les portes du onze vert, et c'est avec bonheur qu'il score à plus de dix reprises pour sa première vraie saison comme titulaire. Satisfait du rendement de leur attaquant, les entraîneurs et dirigeants continuent à lui maintenir leur confiance. Malheureusement, les Verts ne sont plus le bulldozer des 70 's, et Etienne peine à maintenir un niveau d'efficacité élevé. Du coup, on lui colle des concurrents plus ou moins sérieux dans les pattes: Dominique Corroyer, Didier Tholot, ou le jeune Titi Camara. Un premier événement va changer la côte d'Etienne à Geoffroy-Guichard: au cours d'un derby face à l'ennemi lyonnais en 93-94, Etienne se déchire et marque un doublé qui lui assure le soutien inconditionnel du public.
Pourtant, un deuxième événement va lui porter préjudice, puisqu'il se frite avec le nouvel entraîneur Jacques Santini. Ce dernier cloue Etienne sur le banc pour l'utiliser en temps que joker, et cela, Mendy ne le supporte pas. Il demande un transfert, et l'obtient. Il signe à Sochaux, et doit patienter dans l'ombre de Hendrikus Vos et Lionel Prat. Les Lionceaux sont en pleine déconfiture, et ils réalisent une saison pourrie qui les mènera tout droit en D2… Le changement d'entraineur en cours de saison ne changera absolument rien, à part pour Etienne, puisque les dirigeants font signer Santini pour remplacer Takac, demis de ses fonctions en décembre… Heureusement, Santini quitte le navire et rejoint l'Olympique Lyonnais, redonnant espoir à Etienne. Bon, les conditions ne sont plus les mêmes, puisque Sochaux est en D2, mais Mendy va tout exploser sur son passage, scorant à 18 reprises. Insuffisant toutefois pour retrouver la D1…
Pas très chaud à l’idée de repartir pour un tour en D2, Etienne cherche un autre club, et signe en Normandie, à Caen. Bon, ok, il retrouve la D1, mais était-ce la peine de quitter un prétendant à la D1 pour signer dans un club en pleine dérive? Caen est en effet à la peine en championnat, et ne peut éviter une relégation rendue inéluctable par une présence continue durant toute la saison dans la zone rouge… Avec 4 buts inscrits, Etienne a clairement raté son retour en D1, et du coup, il ne peut espérer rester en D1. Il continue donc à Caen, et va retrouver des sensations de buteur en D2, avec une quinzaine de pions inscrits. Pourtant, le club ne retrouve pas pour autant la D1, et Etienne quitte la Normandie pour rejoindre le Sud… Il signe à Nîmes, dans un club ambitieux, à travers son recrutement : Rémy Loret, Jean-François Soucasse ou encore Laurent Strzelczak, voilà qui devrait faire du bien à la défense. Mais bon, en attaque la star c'est Lamine Sakho, qui éclate les compteurs. Etienne, lui, est au coude à coude avec Jérôme Lempereur, pour huit buts inscrits chacun. Pas de quoi pavoiser, mais rien d'infâmant toutefois.
Et pourtant, Etienne préfère raccrocher là -dessus, à seulement 30 ans…
A l'issue de son expérience avec Nîmes, Etienne intègre l'équipe d'agents de Pape Diouf et Pierre Frelot, « Mondial Foot ». Du coup, il a sous contrat quelques noms bien prestigieux: William Gallas, Steve Mandanda ou Didier Drogba entre autres… En 2004, il rejoint l'organigramme de l'OM, dans la cellule recrutement, tout en continuant son métier d'agent à côté… Il y reste jusqu'en 2009.
En 2008, il refuse le poste de directeur sportif que l'AS Saint-Etienne lui proposait car en septembre 2008, il intègre l'encadrement de l'équipe nationale du Sénégal, son pays d'origine, pour lequel il n'a jamais pu jouer en raison de ses quelques sélections en équipe de France espoir… Depuis, il est fidèle au poste.
Il partage aujourd'hui sa vie entre le Sénégal et la France. Il reste attentif aux résultats des Verts et se réjouit de ceux, brillants, dont peuvent s'enorgueillir les Lions de la Teranga, vainqueurs de la CAN. "J'étais présent dans le stade Abdoulaye-Wade lors du barrage retour face à l'Égypte qui nous a ouvert les portes du Mondial (1-0, 3-2 tab, le 29 mars). À Dakar, avec mes frères, nous bossons dans l'immobilier, la construction, la vente. Nous avons créé cette société, voici une quinzaine d'années. Nous avons travaillé, entre autres, pour Bafé Gomis. Parallèlement, notamment avec mon frère, Bernard, qui a également joué à Sainté et a vu sa carrière être hélas interrompue prématurément, nous avons monté un centre de formation de jeunes footballeurs. Nous comptons aujourd'hui une trentaine de stagiaires et ambitionnons de doubler cette capacité d'accueil avec l'ouverture, sans doute fin 2023, d'une Académie. Un complexe sur cinq hectares sortira alors de terre. Philippe Cuervo, qui a fait de l'excellent boulot, notamment à l'OM, nous rejoindra. Le Sénégal est un formidable vivier de talents. Metz et Marseille ont conclu des accords de partenariat. J'espère, pourquoi pas, qu'un de nos membres rejoigne les Verts", nous a précisé Étienne Mendy.
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