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Francis Peltier

Fiche

Né le :10.05.1960 à Fresnoy (Aisne)
Taille :1m80
Poids :74kg
Poste :Défenseur

Clubs :

19XX – 1978 : Olympique Saint-Quentin
1978 – 1981 : RC Lens
1981 – 1982 : Paris FC
1982 – 1986 : RC Paris
1986 – 1988 : FC Sochaux
1988 – déc 1990 :Valenciennes FC
Jan 1991 – 1992 : Chamois Niortais FC

Palmarès :

  • 1986 : Champion de D2 en (Racing Club de Paris)
  • 1988 : Champion de D2 (Sochaux)
  • 1988 : Finaliste de la Coupe de France (Sochaux)

Biographie :

Premier match en D1 :le 26 janvier 1980, Lens – Marseille (4-1)
Natif de l”Aisne, à Fresnoy, Francis Peltier tape ses premiers ballons en compagnie de ses deux autres frères, Pascal Peltier et Fabrice Peltier. Très vite, le petit club de Saint-Quentin, où sévissent les trois frères, devient trop petit pour eux: Francis et Pascal rejoignent le RC Lens, et Fabrice va à Troyes. Tous trois disputeront des matchs en D1, fait assez rare pour être souligné. Mais pour l”heure, Francis apprend le métier en D2, en compagnie d”une belle bande de petits ch”tis: Didier Sénac, Pascal Françoise, Hervé Flak, le tout sous l”oeil bienveillant de Daniel Leclercq, le Druide, ou encore Joachim Marx, le Polonais mythique du club. Avec 18 matchs disputés pour sa première saison en pros, Francis fait une irruption fracassante du haut de ses 18 ans. Promu en D1, Lens se renforce en défense avec Daniel Alberto ou encore Henryk Maculewicz. Francis retourne alors à ses chères études avec la réserve du club, pendant deux saisons, se contentant de 3 petites apparitions avec l”équipe fanion… Il demande à quitter le club pour jouer, laissant son frère Pascal découvrir seul la D1 dans l”Artois.

Il rejoint le Paris FC, en D2, en compagnie de deux autres Lensois: son concurrent Maculewicz, qu”il doublera en cours de saison, et Claude Query, attaquant de son état. Le club réalise une saison anonyme dans le ventre mou du classement, mais Francis aura l”insigne honneur d”inscrire ses premiers buts en pro, deux pour être précis. Il rencontrera Gilles Brisson, qu”il recroisera dans sa carrière, et Pascal Rousseau. Mais bon, tout ça c”est bien sympa, mais dans ce club sans avenir, Francis sent que sa carrière ne décollera pas.


RACING CLUB de PARIS 1984-85 
Debout : Pascal Rousseau, Philippe Mahut, Eric Renaut, Francis Peltier, Fathi Chebel.
Accroupis : Jean-Michel Bridier, Philippe Piette, Arne Larsen Okland, Benoît Tihy, Jean-Christophe Debu, Rabah Madjer.

Il prend le RER et rejoint le Racing Club de France. Dans ce club qui aura un nom différent pour chaque saison disputée dans les années 80, Francis va se stabiliser, et se révéler. S”il est un grand (1,87m) défenseur, il doit néanmoins s”exiler sur le côté gauche pour pouvoir jouer régulièrement, ce qu”il fait sans rechigner à la tâche. Il arrive donc dans un club qui aura pillé son voisin, lui chipant six autres joueurs! Et non des moindres, puisque Alim Ben Mabrouk et Armando Bianchi, entre autres, accompagneront Francis. Quatrième en 82-83, le club manque de peu l”accession en D1. Ce n”est que partie remise, puisque le Racing, renforcé par Rabah Madjer ou Arne Okland, valide son billet pour la D1 la saison suivante. Avec 32 matchs au compteur, Francis y a grandement contribué, au sein d”une défense efficace en D2: Patrick Bas dans les bois, défendu par Benoît Tihy-Victor Zvunka-Francis-Patrick Zagar, ça c”est du solide! En D1, par contre c”est un peu léger, donc l”entraîneur reçoit comme renfort Philippe Mahut et Jean-Michel Bridier pour remplacer Zagar et Zvunka (Ce dernier finira la saison comme entraîneur-joueur au club). Malgré tout ça, le club finit vingtième et retourne en D2. Pas rancunier, Peltier aide le club à remonter aussi sec, en compagnie de nouvelles recrues: Maxime Bossis, Ruben Umpierrez, et le très prolifique Eugène Kabongo (33 buts en 36 matchs!!!).




Francis, qui jouit d”une bonne petite réputation, rejoint le FC Sochaux et sa ribambelle d”espoirs avec le sentiment du devoir accompli, d”autant que le Racing cherche des joueurs plus “glamour”…A Sochaux, la première saison de Francis va s”avérer un carnage. Vingtième à la fin de la saison, Sochaux perd contre Cannes en barrage et chute en D2. Heureusement pour les Doubistes, la deuxième génération dorée va enfin éclater, en écrasant de sa classe juvénile le championnat, avec des stats extraordinaires: 29 victoires, 3 nuls, 2 défaites seulement… L”arrivée conjointe des Yougos Mehmed Bazdarevic et Faruk Hadzibegic y fut pour beaucoup. Francis, qui pour garder sa place dans l”équipe a consenti à s”exiler sur le côté droit, se sert de son expérience pour guider les jeunes Lionceaux. Cette saison incroyable connaîtra toutefois un dénouement tragique puisque Mickaël Madar ratera son penalty en finale de la Coupe de France, privant ainsi le club d”un doublé inédit. Qu”importe, le club retrouve l”élite, mais Francis doit quitter le Doubs, car Benoît Tihy est recruté pour occuper son poste…
C”est à Valenciennes, en D2, qu”il pose son baluchon et sa légendaire bonne humeur. Boute-en-train apprécié par ses coéquipiers, il va accompagner la montée en puissance du club Nordiste alors que son temps de jeu fond comme neige au soleil. Au bout de deux ans et demi, il quitte le club un an avant son accession en D1, s”offrant une dernière pige dans les Deux-Sèvres.
Chez les Chamois, il ne réussira pas à relancer la machine. Son corps est fatigué de ces années à lutter pour une promotion ou une descente… Il quitte Niort au bout de six mois, sans laisser de souvenirs impérissables au club.

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