Fiche
Né le : | 02.09.1962 à Saint Quentin (Aisne) |
Taille : | 1m87 |
Poids : | 85kg |
Poste : | Attaquant |
Clubs :
1981 – 1988 : Saint Quentin
1988 – 1990 : Maubeuge
1990 – 1992 : Saint Quentin
1992 – 19XX : Maubeuge
1988 – 1990 : Maubeuge
1990 – 1992 : Saint Quentin
1992 – 19XX : Maubeuge
Palmarès :
- néant
Biographie :
Saint-Quentinois pure souche, il a été élevé avec amour au sein du fleuron footballistique local. Déjà avant-centre au sein des équipes de jeunes, le garçon est plutôt adroit devant le but mais pas suffisamment pour décrocher une sélection en équipe régionale ou attirer le regard des recruteurs. « Pour moi, le foot n”était qu”un loisir. Je n”imaginais pas pouvoir en vivre » rigole-t-il aujourd”hui. Et puis, un jour de 1981, Jean-Claude Mascret, le coach de l”époque, va chercher ce gamin de 17 ans pour l”incorporer au sein d”une équipe fanion en pleine déliquescence en D3. Le gamin entre et sur son premier ballon trouve l”ouverture. « Je me souviens c”était contre Meaux » clame-t-il. Il ne quittera plus le onze fanion.
Guy Roux au téléphone
Attiré par le but et doté d”un sens inné propre à tous les buteurs, Dominique Ply n”a aucune idée du nombre de fois où il a trompé un gardien. « Il doit y en avoir un paquet car je marquais entre 10 et 15 buts par saison avec quelques pointes à 20. » Malgré un football beaucoup plus physique et rugueux qu”aujourd”hui, l”avant-centre continue d”enfiler les buts comme des perles sans éveiller le moindre effet de curiosité chez les pros. « En 85-86, le Rouen d”Arnaud Dos Santos m”avait contacté mais je n”ai pas donné suite. » Attaché à sa ville, jeune papa et employé à la ville, il a alors privilégié la sécurité à la vie hasardeuse du monde professionnel. En 1988, attiré par un séduisant projet sportif à Maubeuge qui vise la D2, il rejoint la Sambre pour revenir, deux saisons plus tard, dans l”Aisne. « J”étais parti pour jouer en D2 et c”est l”OSQ qui a décroché le gros lot » Retour à la case départ avec la découverte du monde pro, du strass, des paillettes. « Je n”ai pas joué tout de suite car je revenais d”une opération à la cheville. Mais je me suis vite senti dans mon élément. » À tel point que la relégation saint-quentinoise à peine consommée en 1992, l”avant-centre axonais reçoit des propositions du Mans, de Laval et d”Auxerre. « J”ai eu Guy Roux au téléphone qui voulait me faire venir en même temps que Cocard. J”ai hésité car le style de l”AJA aurait pu me convenir. Avec une telle qualité de centreur, je me serai régalé devant le but » soupire celui qui était réputé pour son jeu de tête. Ne pas avoir répondu positivement au gourou icaunais constitue le seul regret de Dominique Ply. Pour l”instant….
Il signe à Maubeuge et y finit sa carrière pour entamer celle d’entraîneur pour le club nordiste.
Le top 5 de sa carrière : « À 17 ans, mes débuts avec la première en D3 et un but à la clé »
« En 84-85 où en battant Boulogne chez nous, on remonte en D3 »
« En 85-86 et le match contre la réserve du Paris SG chez nous où nous étions menés 2-0 à deux minutes de la fin. Je rentre et je marque deux buts, le premier sur un coup franc indirect dans la surface à la 89e, le second sur une reprise de la tête sur un coup franc excentré à la 91e. Partis avant la fin du match, on apprend le lendemain par les journaux que nous avions décroché le nul »
« En 1990 pour mon baptême du feu en D2 contre Le Havre. Il y avait 4 000 personnes qui scandaient mon nom lorsque je m’échauffais. Je suis entré, j’ai marqué et on a fait 1-1 »
« Mars 92 et le match face à Bordeaux à Debrésie. Inoubliable. »
Dominique Ply est peut-être passé à côté d’une belle carrière professionnelle. « Pas par manque d’ambition mais parce que j’étais pantouflard ! »
« En 84-85 où en battant Boulogne chez nous, on remonte en D3 »
« En 85-86 et le match contre la réserve du Paris SG chez nous où nous étions menés 2-0 à deux minutes de la fin. Je rentre et je marque deux buts, le premier sur un coup franc indirect dans la surface à la 89e, le second sur une reprise de la tête sur un coup franc excentré à la 91e. Partis avant la fin du match, on apprend le lendemain par les journaux que nous avions décroché le nul »
« En 1990 pour mon baptême du feu en D2 contre Le Havre. Il y avait 4 000 personnes qui scandaient mon nom lorsque je m’échauffais. Je suis entré, j’ai marqué et on a fait 1-1 »
« Mars 92 et le match face à Bordeaux à Debrésie. Inoubliable. »
Dominique Ply est peut-être passé à côté d’une belle carrière professionnelle. « Pas par manque d’ambition mais parce que j’étais pantouflard ! »
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