Ce samedi, l’OSQ disputera la finale de la Coupe de l’Aisne face à l’US Laon au Parc Joncourt de Chauny (18h). Une dernière bataille… mais surtout, une dernière danse pour Guillaume Richard sur le banc saint-quentinois. Arrivé en urgence le 10 mars dernier, dans une situation sportive délicate, le technicien axonais a réussi un exploit que peu osaient encore croire possible : maintenir le club en National 3.
Un sprint final héroïque
À son arrivée, l’OSQ semblait condamné, embourbé dans les bas-fonds du classement. Mais porté par l’énergie de son nouveau coach, le groupe a trouvé un second souffle. Sur les huit dernières journées, Saint-Quentin a glané 15 points sur 24 possibles, signant la troisième meilleure série du championnat sur cette période. Une performance qui restera dans les mémoires, tant elle a permis à l’OSQ de sauver sa place dans un championnat exigeant, où chaque point compte.
Un projet ambitieux, une fin abrupte
Malgré ce maintien quasi miraculeux, l’aventure s’arrête là pour Guillaume Richard. L’entraîneur l’a annoncé officiellement : il ne sera plus à la tête de l’équipe la saison prochaine. Et si cette décision surprend, c’est que l’homme avait des idées, une vraie vision pour le club.
« J’ai proposé un projet club avec un engagement à plein temps sur deux ans, pour développer la formation interne, encadrée par des cadres », confie-t-il.
« Malheureusement, ce projet n’a pas été retenu par le comité. L’absence de projet sportif ne correspond pas à ma vision. »
C’est donc un départ mêlé de regret, mais aussi de lucidité. "La raison doit parfois l’emporter sur la passion", glisse-t-il avec émotion, lui qui n’a jamais caché son attachement profond à l’OSQ.
Un homme de valeurs
Au-delà du tacticien, c’est l’homme que le club perd. Proche de ses joueurs, à l’écoute de son staff, Guillaume Richard a marqué ce groupe par son humanité, sa rigueur et sa capacité à fédérer. Son passage, bien que court, aura laissé une empreinte durable. Il a su rallumer une flamme, réinsuffler de l’espoir, et rendre possible ce que l’on croyait perdu.
Merci coach !
En ce samedi de finale, les regards seront tournés vers la pelouse… mais aussi vers le banc. Car au coup de sifflet final, ce ne sera pas qu’un match qui se termine, mais une belle page d’histoire.
Celle d’un homme qui a su remettre Saint-Quentin sur les rails, et qui, malgré les circonstances, partira la tête haute et le cœur plein.
Merci pour tout, coach Richard.
Et comme vous l’avez si bien dit : "Saint-Quentin, à très vite."
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