Fiche
Né le : | 21.01.1931 à Laon (Aisne) |
Taille : | 1m78 |
Poids : | 69kg |
Poste : | Attaquant |
Clubs :
1945 – 1949 : US Laon
1949 – 1951 : Sochaux
1951 – 1952 : Montpellier SO
1952 – 1953 : Sochaux
1953 – 1957 : Nancy FC
1957 – 1958 : RC Strasbourg
1958 – 1959 : Marseille
1959 – 1960 : Bordeaux
1960 – 1961 : Rochefort SA
1949 – 1951 : Sochaux
1951 – 1952 : Montpellier SO
1952 – 1953 : Sochaux
1953 – 1957 : Nancy FC
1957 – 1958 : RC Strasbourg
1958 – 1959 : Marseille
1959 – 1960 : Bordeaux
1960 – 1961 : Rochefort SA
Palmarès :
- 1952 : Vice-champion de Division 2 (SO Montpellier)
- International français A en 1956 (1 sélection : France – Autriche 3-1 (match amical) le 25-03-1956)
- 142 matches et 31 buts marqués en Division 1
Biographie :
Jean Hédiart est un ancien footballeur français né le 21 janvier 1931 à Laon (Aisne) et décédé le 3 mars 2004 à Reims. Surnom : Tiot Jean ou Moustique. Qualités : rapide, bon dribbleur.
Le club sochalien met à contribution le réseau Peugeot pour le recrutement des aspirants qui sont repérés par les commerciaux et les concessionnaires aux quatre coins du pays.
Pour la première promotion, huit jeunes sont retenus : Arnold (goal d’Audincourt), Paquet (demi de
Sochaux), Hédiart (avant de Laon), Marcel (avant de Brignoles), Tellechea (inter du Stade de
l’Est), Lambert (avant de Lyon), Gouthereaud (inter de Lyon) et Benamou (arrière de Chambery).
Une fois repérés, les prodiges sont testés sur leurs qualités physiques et athlétiques. Jean débute son premier match contre Montpellier le 30 avril 1950 à 19 ans, il jouera 2 match cette saison là. La saison 50/51, il joue 10 matchs et marque 2 buts. Il partira 1 saison au SO Montpellier en D2 où il fera 14 matchs pour 3 buts et reviens l'année suivent dans le club sochalien.
En 53/54, il part chez le voisin nancéien (accroupi, 1er à gauche), collectivement la saison sera très moyenne avec une douzième place finale acquise en D1 ( à trois points du seizième ( barrage de relégation) tout en ayant l'une des plus faibles défenses ( 65 ex-aequo avec Roubaix-Tourcoing derrière Sète ( 71 ) et Le Havre ( 69 ) ) ), une élimination en huitièmes de finale de la coupe de France ( défaite 2-1 contre le RCFC Besançon ) et pour finir un parcours jusqu'en quarts de finale de la coupe Drago ( défaite 5-2 contre Lille ). Le laonnois marquera 4 buts.
Pour la saison 54/55 il sera un peu plus prolifique en inscrivant neuf buts en championnat. Collectivement ce sera une nouvelle lutte pour éviter une relégation en seconde division et l'objectif sera encore atteint grâce à une treizième place finale acquise avec deux points d'avance sur le seizième ( barrage de relégation ). En parallèle de l'exercice hexagonal les lorrains retrouveront un peu le sourire en coupe de France où ils atteindront les quarts de finale qu'ils perdront 4-3 contre Strasbourg.
Sous les ordres d'un nouvel entraîneur en la personne de Camille Cottin la saison 55/56 sera très efficace pour l'axonais puisqu'il jouera à 31 reprises. Collectivement les nancéiens assureront leur maintien en arrachant une douzième place finale en championnat ( avec huit points d'avance sur le seizième ( barrage de relégation) tout en étant encore bien présents en coupe nationale en atteignant les demi-finales ( perdue 3-2 contre Troyes-Savinienne ). Il a été sélectionné en équipe de France le 25 mars 1956 pour un match amical (France-Autriche, 3-1). Habitué des sélections en équipe tricolore, est passé à deux pouces de la grande consécration. Il aurait été aligné aux côtés des Kopa et Fontaine lors de la coupe du Monde 58 en Suède, si… une fracture au tibia-péroné ne lui était tombée dessus.
Par contre la saison 56/57 sera plus laborieuse pour Piantoni et ses coéquipiers car après plusieurs années à éviter la relégation à l'étage inférieur cette fois-ci ils ne pourront pas y échapper à cause de leur dernière place finale avec seulement 25 points ( 8 victoires, 9 nuls et 17 défaites ) tout en ayant la troisième attaque la moins prolifique ( 43 à égalité avec Valenciennes et Strasbourg derrière Rennes ( 36 ) et Angers ( 42 ) ) et la plus mauvaise défense avec 76 buts d'encaissés. En parallèle de l'exercice hexagonal les lorrains se feront sortir de la coupe de France en huitièmes de finale ( défaite 1-0 contre Cannes) mais se rattraperont en atteignant les quarts de finale de la coupe Drago ( perdue 4-1 contre Sochaux ). Piantoni sera le meilleur artificier du FCN avec cinq unités d'avance sur le trio Pierre Dorsini-Bottollier-Jean Hédiart mais ces joueurs ne pourront rien pour éviter une issue aussi pénible à la fin du championnat. Durant cette époque nancéienne, Jean fut l'un des principaux pourvoyeurs de ballons du jeune Roger Piantoni au FC Nancy.
Il quitte Nancy pour un autre club de l'est, le Rc Strasbourg en D2, Le dégarni Kominek est le fer de lance d’une attaque alsacienne en perpétuelle mutation : Jean Hédiart et Emile Daniel se relaient à l’aile droite, Hertrich occupe l’aile gauche, Chicha Ben Larbi et Roger Tivoli se partagent le poste d’inter gauche. L’emblématique Edmond Haan n’en finit pas de rendre service à l’équipe, alors qu’il est officiellement retiré des affaires depuis plusieurs saisons. Le club finira 4ème (avec la montée de son ancien club Nancy), il y restera qu'une année avec 3 buts et 24 matchs dont 5 passes décisives.
En 1958-1959, Marseille ne souhaitant pas connaître les mêmes difficultés en championnat se renforce considérablement en recrutant Célestin Oliver, Norbert Eschmann, Pierre Tillon, Camille Fischbach et Jean Hédiart et en prenant un nouvel entraîneur, le suisse Louis Maurer mais l'équipe réalise une mauvaise saison et descend en deuxième division.
Pour sa dernière saison professionnel, il s'envole en Gironde (accroupi, le plus à gauche sur la photo) plus précisément à Bordeaux. Il a souvent trouvé le banc mais il joua quand même 9 matchs et 1 but. Il terminera sa carrière à Rochefort.
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