Fiche
Né le : | 17.08.1945 à Villers Cotterêts (Aisne) |
Taille : | 1m67 |
Poids : | 64kg |
Poste : | Milieu |
Clubs :
Carrière joueur :
1963 – 1966 : Sedan
1966 – 1968 : RC Paris-Sedan
1968 – 1969 : Anderlecht (Belgique)
1969 – 1970 : Red Star
1970 – Oct 1971 : Reims
Oct 1971 – 1974 : Nancy
1974 – 1978 : Avignon
1978 – 1980 : Martigues
Carrière entraineur :
1980 – 1982 : FC Martigues
1982 – 1983 : Le Havre AC
1983 – 1985 : FC Sète
1985 – 1988 : FC Martigues
1988 – 1990 : Dijon FCO
1995 – 1996 : SO Châtellerault
1998 – 1999 : FC Martigues (et directeur du centre de formation)
1999 – 2003 : FUS de Rabat (Maroc)
2003 : Bahreïn
2003 – 2004 : Stade Beaucairois (CFA 2)
2004 : SCO Angers (National)
2004 – 2007 : O. Barbentane (DHR)
2008 – 2009 : E.S. Apt (PHB)
2009 – ? : F.C. Tarascon (PHA)
1963 – 1966 : Sedan
1966 – 1968 : RC Paris-Sedan
1968 – 1969 : Anderlecht (Belgique)
1969 – 1970 : Red Star
1970 – Oct 1971 : Reims
Oct 1971 – 1974 : Nancy
1974 – 1978 : Avignon
1978 – 1980 : Martigues
Carrière entraineur :
1980 – 1982 : FC Martigues
1982 – 1983 : Le Havre AC
1983 – 1985 : FC Sète
1985 – 1988 : FC Martigues
1988 – 1990 : Dijon FCO
1995 – 1996 : SO Châtellerault
1998 – 1999 : FC Martigues (et directeur du centre de formation)
1999 – 2003 : FUS de Rabat (Maroc)
2003 : Bahreïn
2003 – 2004 : Stade Beaucairois (CFA 2)
2004 : SCO Angers (National)
2004 – 2007 : O. Barbentane (DHR)
2008 – 2009 : E.S. Apt (PHB)
2009 – ? : F.C. Tarascon (PHA)
Palmarès :
- 1965 : Finaliste de la coupe de France (Sedan)
- 16 sélections et 1 but en équipe de France A, de 1965 à 1971
- International junior, militaire, universitaire, amateur, B et espoir
- 1962 : Vainqueur du Concours du jeune footballeur
Biographie :
Yves Herbet est né en 1945 à Villers-Cotterêts dans l’Aisne. Dès qu’il se passionnera pour le ballon rond il prendra sa première licence de footeux dans le petit club de sa commune natale où il apprendra toutes les gammes footballistiques pour devenir un très bon ailier droit pouvant même évoluer aux avant-postes lorsque son entraineur le lui demandait. En 1962 il participera au concours du jeune footballeur en lever de rideau de la finale de coupe de France AS Saint-Etienne-FC Nancy et le jury composé d’entraîneurs professionnels le nommera vainqueur de cette édition là . Et là grâce à cette performance Herbet recevra de nombreuses propositions de clubs professionnels dont quelques-uns de D1 et finalement il choisira de s’engager avec Sedan-Torcy qui venait de finir cinquième dans le championnat de première division à cinq points du champion rémois.
En plus en ralliant les Ardennes il ne s’éloignait pas trop de sa région natale et surtout de sa famille et pour un jeune homme de 17 ans c’était pour lui primordial. En arrivant dans le club vainqueur de la coupe de France 1961 il trouvera un groupe professionnel très compétitif composé de joueurs de qualité tels qu’Alexandre Roszak, Gérard Jacob, Louis Lemasson, Maxime Fulgenzi, Synakowski Maryan, Pierre Michelin, Mohamed Salem, Claude Brény, Emilio Salaber et Jacques Stamm pour ne citer qu’eux mais l’entraîneur Louis Dugauguez laissera le jeune axonais à la disposition de l’équipe réserve pour qu’il s’acclimate tout doucement à son nouvel environnement. Ainsi ce sera de loin qu’Yves verra l’équipe première des Sangliers réaliser une bonne saison 62/63 en finissant troisième en championnat à quatre points du champion monégasque et en atteignant les quarts de finale de la coupe de France qu’elle perdra 1-0 contre le futur finaliste, l’Olympique Lyonnais. A l’aube de la saison 63/64 ce sera le nouveau coach sedanais, Jules Vandooren, qui intègrera Herbet dans le groupe professionnel mais à 18 ans il savait très bien qu’il ne pourrait s’approprier une place de titulaire au sein de l’attaque ardennaise du fait de la présence de joueurs plus expérimentés que lui comme Bernard Roubaud, Mohamed Salem, Yvan Roy, Emilio Salaber et voire Claude Brény et Jacques Stamm. Alors sans savoir si c’est vraiment Vandooren ou Dugauguez ( qui reviendra sur le banc de touche des Sangliers en Avril 1964 ) qui lancera vraiment la carrière professionnelle de l’axonais pendant cette année là Yves totalisera tout de même sept rencontres dans l’élite française tout en inscrivant ses trois premiers buts au plus haut niveau hexagonal. Et ainsi avec ses faibles statistiques il prendra part autant que tous ses coéquipiers au maintien de son équipe en la classant douzième ex-æquo avec Nîmes, Rouen et le Stade Français mais ce seront les parisiens qui accompagneront le seizième, le RC Paris, pour disputer les barrages de relégation à cause d’une plus mauvaise différence de buts. Pour la saison 64/65 le coach Dugauguez installera Herbet comme titulaire au sein de l’attaque des Sangliers aux côtés d’André Perrin, Emilio Salaber et voire Yvan Roy et là le gamin de 19 ans explosera littéralement sur son aile droite grâce à ses nombreux déboulés amenant très souvent d’excellents centres pour l’avant-centre Perrin qui inscrira cette année là 18 buts ( troisième au classement des buteurs à six unités du nantais Jacky Simon ). Et ainsi avec ses 33 matchs de joués sur les 34 journées du championnat sans oublier ses cinq buts de marqués, Yves aura été la révélation sedanaise mais surtout un des hommes clés des Sangliers pour l’obtention du maintien du club ardennais acquis grâce à la quatorzième place finale à égalité de points avec le Stade Français et le FC Rouen mais ce seront les normands qui accompagneront Nîmes pour jouer les barrages de relégation à cause d’une plus mauvaise différence de buts. Après s’être imposé dans l’élite française Herbet en fera autant en coupe de France où il y inscrira deux buts en sept rencontres mais le summum sera que lui et ses coéquipiers réussiront à atteindre la finale qu’ils perdront contre le Stade Rennais après avoir disputé deux matchs ( 2-2 après prolongations et défaite 3-1 dont le but sera inscrit par Yves sur pénalty ). Pour une première année complète au haut niveau il se sera vraiment imposé dans le onze sedanais en prouvant qu’il avait toutes les qualités pour devenir un grand joueur de première division. La saison 65/66 devait être l’année de la confirmation pour Yves et elle le sera puisqu’il réalisera un championnat plus que parfait en ne manquant aucune journée tout en trouvant à huit reprises les chemins des filets adverses.
Collectivement l’exercice sera un mieux mieux géré que les deux précédents du fait que les Sangliers termineront au neuvième rang du classement avec une petite mage de sécurité de cinq points sur le 17ème qui devait disputer les barrages de relégation en compagnie du 18ème.  Pour l’année 66/67 Herbet évoluera toujours sous les couleurs sedanaises mais son club se fera appelé le RC Paris-Sedan à partir de cette saison là du fait que le club parisien était en situation critique ( finances en chute libre ) et pour sauver son statut professionnel son président trouvera un accord avec Sedan pour réaliser une fusion entre les deux clubs. Alors renforcé par quelques parisiens ( Ahmed Oudjani, René Sillou, Michel Watteau et José Broissart ), Yves et tous ses partenaires réaliseront un très bon championnat au point de finir à une bonne cinquième place au classement mais avec un retard de douze points sur le champion stéphanois. A préciser que pendant cette saison là l’axonais sera encore une pièce essentielle de la formation ardennaise en accumulant 35 rencontres pour cinq buts tout en délivrant des centres décisifs à son attaquant Philippe Levavasseur qui inscrira 17 buts durant l’exercice hexagonal. Pour la saison 667/68 Herbet sera encore une fois omniprésent au sein du onze du RC Paris-Sedan avec 34 présences sur les feuilles de matchs du championnat de D1 tout en inscrivant trois buts sans oublier d préciser qu’il sera encore l’un des pourvoyeurs préférés de bons centres décisifs pour ses compères d’attaque Philippe Levavasseur et Mohamed Salem qui inscriront treize buts chacun. Collectivement Yves et les siens réaliseront un exercice moins performant que le précédent du fait qu’ils finiront dixième au classement avec quatre points d’avance sur les 16ème et 7ème qui devaient disputer les barrages de relégation.
Et là à 23 ans après cinq ans à évoluer parmi l’élite française et surtout avec quatre années comme titulaire indiscutable, Yves décidera de quitter les Ardennes pour connaître autre chose de différent et pour vivre ceci il voudra tenter une expérience à l’étranger. Mais il ne partira pas trop loin puisqu’il ralliera la Belgique pour s’engager avec Anderlecht tout frais champion belge. Alors dans un effectif de qualité où il y avait des joueurs de qualité comme Georges Heylens, Jean Cornélis, Wilfried Puis, Thomas Nordahl, Johan Devrindt, Paul Van Himst et Jan Mulder pour ne citer qu’eux, ce ne sera pas facile du tout pour l’ancien sedanais de s’imposer comme titulaire indiscutable dans le onze anderlechtois malgré tout le talent qu’il possédait et surtout du fait que l’entraîneur Norberto Höfling allait exercer une alternance entre tous ses joueurs offensifs. Ainsi il disputera 22 rencontres pour un but dans le championnat belge ou son club ne réussira pas à conserver son titre du fait qu’il ne finira qu’au quatrième rang du classement avec un retard de neuf points sur le nouveau champion, le R. Standard CL. Et pendant cette saison 68/69 Herbet en profitera tout de même pour découvrir l’Europe en disputant trois matchs ( les seuls de sa carrière ) en coupe des Champions où lui et ses coéquipiers ne dépasseront pas le second tour à cause de leur défaite 4-3 score cumulé contre le tenant du titre, Manchester United ( après avoir perdu 3-0 à l’aller les belges gagneront le retour 3-1 mais cela ne sera suffisant pour éliminer les anglais ).
Alors au bout d’un an en Belgique il ne voudra pas s’y éterniser de peur de perdre énormément de temps de jeu et ce sera ainsi qu’il reviendra en France pour signer un contrat en faveur du Red Star qui évoluait en première division. Ainsi il retrouvera une place de titulaire à part entière et pourra effectuer un championnat complet sans louper une seule rencontre tout en y marquant quatre buts. Mais collectivement même avec un groupe compétitif (Christian Laudu, Carlos Monin, Prudent Bacquet, Jean Mouthon, José Ahache, José Farias, Hubert Gueniche, Selimir Milosevic, Jacky Vergnes et Guy Garrigues entre autres) l’ancien joueur d’Anderlecht et sa nouvelle équipe feront une saison 69/70 plus que moyenne en terminant treizième au classement, malgré les seize buts de Milosevic, à quatre points des 16ème et 17ème qui devaient jouer les barrages de relégation.
Pendant l’été 1970 l’axonais décidera de ne rester dans la région parisienne pour rallier la Marne afin de rejoindre le mythique Stade de Reims qui retrouvait l’élite française sur repêchage du fait qu’Avignon n’avait pas offert pas les garanties financières nécessaires pour jouer à ce niveau même si sur le terrain il avait gagné de droit d’évoluer alors que le club champenois n’avait terminé que quatrième au classement. Alors l’ancien parisien arrivera dans le club marnais en même temps que Jean-Claude Blanchard, Jean-Pierre Teisseire, Jean-Pierre Brucato, Zoran Dakic, Richard Krawczyk et Milan Galic et ainsi la direction de Reims comptera énormément sur ces renforts pour assurer le maintien parmi l’élite le plus rapidement possible durant la saison 70/71. Et alors le promu rémois réussira à atteindre l’objectif lancé par ses dirigeants en se classant neuvième avec une petite marge de sécurité de huit points sur le premier relégable tout en étant pas trop éloigné de la quatrième et dernière place qualificative pour la coupe UEFA ( à six points ). A préciser que pendant cette année là Herbet tiendra son rang et surtout son rendement habituel en ne loupant aucune rencontre tout en marquant quatre buts ce qui fera de lui un des hommes clés du maintien de son club. Alors après son excellente première année rémoise Yves voyait l’avenir prometteur au sein du Stade Rémois mais il déchantera très vite puisque les arrivées de Delio Onnis, Roberto Zywica et Robert Rico le pousseront sur le banc de touche dès le début du championnat 71/72. Et ce sera ainsi qu’après sept matchs de joués pour un but d’inscrit que l’ancien sedanais demandera au mois d’Octobre 1971 aux dirigeants champenois de se faire transférer afin de récupérer du temps de jeu ailleurs.
Il trouvera vite fait un refuge et en l’occurrence ce sera les rangs de l’AS Nancy-Lorraine et ce transfert se sera conclu grâce aux conseils de Roger Lemerre, son ancien coéquipier à Sedan, qui venait de rejoindre le club lorrain quelques mois plus tôt. Et là il se relancera du fait qu’il réalisera une fin de saison 71/72 époustouflante en formant une attaque de feu avec Antoine Kuszowski, Raul Castronovo, Finn Wiberg et voire Patrice Vicq tout en inscrivant dix buts en 25 rencontres. Collectivement les nancéiens effectueront un bon parcours en terminant au dixième rang du classement loupant de cinq points la quatrième et dernière place qualificative pour la coupe UEFA. A préciser également que l’ancien rémois inscrira quatre buts en six matchs de joués en coupe de France où son équipe atteindra les quarts de finale qu’elle perdra 2-0 score cumulé contre le Stade de Reims, match qui sera très spécial pour Herbet ( après avoir perdu 2-0 à l’aller les lorrains ne feront pas mieux qu’un 0-0 au retour ). La saison 72/73 sera encore bien meilleure pour l’ancien sedanais puisqu’il ne manquera qu’une rencontre du championnat tout en y marquant trois buts mais sans oublier de préciser qu’il sera l’un des grands pourvoyeurs de passes décisives pour ses compères d’attaque Antoine Kuszowski et Eduardo Florès qui inscriront respectivement seize et quinze pions durant cet exercice. Collectivement les lorrains réaliseront un très bon parcours au point de finir sixième loupant de six points une qualification européenne. Pendant l’été 1973 l’ASNL perdra son buteur Kuszowski parti à Marseille et Florès ralliera Toulouse en Octobre 1973 et ces deux départs affaibliront énormément l’équipe nancéienne même si Raul Castronovo et Ange Di Caro faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour les remplacer qualitativement. Alors Yves et ses coéquipiers essayeront d’obtenir le maintien dès que possible mais à cause de mauvais résultats en fin de championnat ils finiront quinzième à égalité de points avec Bastia, Monaco et Troyes mais à cause d’une plus mauvaise différence de buts ( -16 ) ce seront eux qu’ils accompagneront le Paris FC et Sedan en D2 pour la prochaine saison. A préciser qu’Herbet aura été incontournable durant cet exercice avec aucune absence et six buts d’inscrits mais même avec ses bonnes statistiques il n’aura pu empêcher la relégation du club lorrain.
Alors l’axonais ira bien évoluer en seconde division mais pas avec Nancy puisqu’entre-temps il aura accepté le challenge que lui proposait Avignon qui avait terminé quatrième du groupe B la saison précédente. Et ainsi en arrivant en Provence il trouvera un groupe de qualité avec des joueurs comme Didier Gilles, Vincent Perlès, Jacques Castellan, Réginald Dortomb, Claude Le Roy et Yves Galateau pour ne citer qu’eux et là il vivra une année 74//75 exceptionnelle tant sur le plan sportif qu’humain. En championnat l’ancien nancéien réalisera la meilleure saison de sa carrière en terme de statistiques du fait qu’il inscrira douze buts sans manquer une seule journée de tout l’exercice. Et en plus d’être aussi décisif Yves sera l’auteur de multiples passes décisives en faveur de Castellan et Dortomb qui marqueront respectivement 19 et onze buts. Collectivement les avignonnais effectueront un éblouissant parcours dans le groupe B de la D2 au point de finir second ex-æquo avec Toulon à six points de Nancy mais ce seront eux qui seront qualifiés pour disputer le barrage d’accession à la D1 grâce à une meilleure différence de buts ( +5 contre +2 ). Afin de valider leur ticket pour l’élite française les provençaux devaient affronter l’autre deuxième, le FC Rouen, et ils réussiront à passer cet obstacle en gagnant 3-2 score cumulé ( après avoir gagné 3-0 à l’aller Herbet et Cie s’inclineront 2-0 au retour mais cela ne les empêchera pas d’accéder au haut niveau français ). Pour pouvoir assurer le maintien dès que possible la direction d’Avignon recrutera jeunesse et expérience avec des joueurs comme Max Cariat, Charles Barbiéri, Christian Bernard, Michel Joly, Jean-Pierre Giordani, Enrique Chazarreta, Michel Pech et René Gallina. Mais même avec ces renforts la saison 75/76 sera catastrophique au point qu’Yves et ses coéquipiers termineront bons derniers au classement avec seulement vingt points départagés en sept victoires, six nuls et 23 défaites tout en ayant les plus mauvaises défenses et attaques avec 80 buts d’encaissés et trente de marqués. A préciser qu’à partir de cette année là l’ancien nancéien descendra d’un cran sur le terrain pour évoluer en milieu de terrain et il réalisera encore un exercice plus que correct en accumulant 33 matchs pour cinq buts. Même avec une équipe capable de jouer la montée directe et avec Albert Batteux comme nouvel entraîneur l’Olympique Avignonnais se battra pratiquement toute la saison 76/77 pour finir aux deux premières places du groupe A synonyme d’accession automatique parmi l’élite ou de pouvoir disputer le barrage d’accession. Mais finalement Herbet et les siens ne pourront aller au bout de leur objectif puisqu’ils ne termineront que quatrième à huit points du premier et à cinq du second. Vraiment dommage. A préciser que l’ancien joueur du Red Star sera l’auteur d’un bon exercice en inscrivant neuf buts sans manquer une seule journée du championnat. Pour la saison 77/78 le club provençal perdra quelques cadres tels que Didier Gilles, Claude Le Roy, Michel Pech, Michel Joly et Enrique Chazarreta et ils ne seront pas remplacés qualitativement ce qui vaudra à Herbet et ses coéquipiers de vivre un championnat plus que moyen qui les verra finir au huitième rang du groupe A avec un retard considérable de 23 points sur le second synonyme de jouer le barrage d’accession à la D1. A préciser que pendant cet exercice Yves perdra sa place de titulaire du fait que le coach Jacques Bonnet préférait utiliser le jeune Gérard Lanthier ce qui amènera l’axonais à ne totaliser que vingt rencontres pour un but (ses plus faibles statistiques depuis l’année 63/64).
Avant de raccrocher définitivement Yves tentera une dernière aventure du côté de Martigues, un club qui finissait souvent en milieu de tableau dans le championnat de D2. Et là il réalisera une saison 78/79 totalement pleine sans louper une rencontre malgré ses 33 ans tout en rajoutant trois nouveaux buts à son compteur personnel. Collectivement entouré de bons coéquipiers tels qu’Yves Ricard, Albert Domenech, Jaime Perez, Pontes Plinio, Armand Audibert, Patrick Dho, Frédéric Kassoyan, Ante Kovacic et Michel Rouquette entre autres, il emmènera sa nouvelle équipe à une belle septième position dans le groupe A à neuf points de la seconde place occupée par Avignon et synonyme de jouer le barrage d’accession parmi l’élite. La saison 79/80 sera tout aussi correcte pour l’ancien avignonnais et tous ses coéquipiers puisqu’ils finiront en milieu de tableau dans le groupe B ( dixième ) bien calé entre le maintien et la seconde position ( respectivement à huit et neuf points ). Pendant cette année là Yves sera encore présent mais pas tout au long de l’exercice du fait que ses jambes commençaient à mal supporter les années et ainsi il n’accumulera que 23 matchs pour un but. Et ce sera sur cet ultime championnat qu’il décidera de mettre un terme définitif à une très belle carrière qui aurait bien pu être meilleure s’il avait tenté l’aventure dans des clubs plus huppés que ceux qu’il a fréquenté.
Même en évoluant dans des petits clubs de D1 Herbet réussira à entrer en équipe de France à partir de 1965 et ainsi il participera amplement à la qualification des Bleus pour la coupe du monde 1966 qui allait se dérouler en Angleterre. Logiquement il sera retenu pour participer à cette dernière mais lui et tous ses coéquipiers n’iront pas plus loin que le premier tour du fait qu’ils finiront bons derniers du groupe A avec un seul point derrière l’Angleterre, l’Uruguay et le Mexique. A préciser que pendant cette compétition Yves sera l’un des rares tricolores à se distinguer en faisant ses matchs et en obtenant le pénalty que transformera Hector De Bourgoing contre l’Uruguay. Il restera en sélection jusqu’en 1971 ce qu’il lui fera un total de seize capes pour un but.
RECONVERSION :
Aussitôt sa carrière arrêtée Yves commencera directement sa reconversion en tant qu’entraîneur en prenant la succession de Jacques Sucre sur le banc de touche du FC Martigues. Dès sa première année il réussira à emmener son groupe à la dixième place du groupe A du championnat de D2 80/81 mais surtout jusqu’aux quarts de finale de la coupe de France qu’il perdra 5-3 score cumulé contre le futur vainqueur de l’épreuve, le SC Bastia ( après avoir gagné 3-0 à l’aller les provençaux s’écrouleront au retour en s’inclinant 5-0 ). La saison 81/82 sera un peu plus délicate du fait que le club martégal se battra un peu plus pour obtenir son maintien et il y réussira en finissant treizième du groupe A à huit points du premier relégable.
Et ses deux premières saisons plus que prometteuses en tant que coach lui ouvriront les portes de clubs plus huppés et finalement il optera pour prendre les commandes du Havre. Et là avec un groupe de qualité composé de Jean-Claude Hagenbach, Victor Mastroianni, Patrick Abraham, Serge Amouret, Lionel Carpentier, Abdelkader Djaadaoui, Robert Llorens, Patrick Martet, Zarko Olarevic, Philippe Prieur et Guy Stéphan pour ne citer qu’eux, l’axonais et ses joueurs se mêleront à la lutte pour la montée parmi l’élite avec Rennes, Nîmes, Valenciennes et le Racing Paris 1 mais en fin de parcours ils perdront du terrain ce qui les fera terminer cinquième du groupe A à huit points de la seconde place qualificative pour disputer le barrage d’accession à la D1.
Malgré sa bonne saison 82/83 Herbet ne sera pas reconduit sur le banc havrais mais il rebondira aussi sec en s’engageant le FC Sète qui venait d’être promu en seconde division. Et en arrivant dans l’Hérault la direction sétoise donnera comme objectif principal au nouveau coach d’obtenir le maintien du club en fin d’exercice. Au bout du compte avec beaucoup de travail et de persévérance Herbet et sa troupe assurera sa place en seconde division pour la saison suivante en finissant onzième du groupe A à trois points de Libourne, le premier relégable. Même renforcé par des joueurs d’expérience tels que Willi Kiefer, André Wiss, Jean Diaz, Philippe Col, Jean-Marc Schaer et Jean-Bernard Biau, la saison 84/85 sera pratiquement identique la précédente avec une dixième place finale dans le groupe B de nouveau à trois points du premier relégable.
Pendant l’été 1985 Yvees fera son retour à Martigues où il se battra pendant les saisons 85/86 et 86//87 pour maintenir le club en seconde division et il y réussira en finissant onzième du groupe A à six points du premier relégable la première année et quinzième du groupe B à trois points du premier relégable la seconde. Mais le début de championnat 87/88 sera très laborieux au point que la direction provençale limogera Herbet en Janvier 1988 pour installer à sa place Paul Orsatti qui réussira à sauver Martigues de la relégation en le classant onzième du groupe A à quatre points du premier relégable.
Après six mois d’inactivité Yves acceptera l’offre de prendra les commandes de l’équipe de Dijon qui évoluait également en D2. Il arrivera en Côte-d’Or en même temps que Samuel Lobé, Zvonko Zivkovic, François Soler, Patrick Soler, Pascal Gousset, Dominique Deplagne, José Morales et Alain Durand et là la mayonnaise prendra très bien entre les nouveaux venus et les anciens du club au point de réaliser un honorable parcours dans le groupe B du championnat 88/89 en finissant sixième mais avec un retard de seize points sur le podium synonyme de disputer les barrages d’accession à la D1. La saison 89/90 sera tout aussi réussie puisque Dijon se classera au dixième rang du groupe A mais ne sera qu’à trois points du premier relégable, le Red Star, qui sera finalement repêché suite au choix du Racing CF d’aller directement en D3 pour risque de faillite.
Herbet quittera le club dijonnais à la fin de l’exercice 89/90 car il commençait à sombrer sportivement et surtout financièrement mais en retrouvant libre il ne recevra aucune proposition dans l’immédiat et surtout dans les cinq années à venir ce qui amènera qu’il disparaîtra tout doucement du monde du football professionnel.
Son nom réapparaîtra sur le devant de la scène footballistique lorsqu’il acceptera de prendre les rênes du SO Châtellerault qui évoluait en National 1. Il n’y restera le temps que de l’année 95/96 où il ne pourra mieux faire qu’une sixième place finale dans le groupe A à 23 et 22 points des deux premières positions synonyme de montée en seconde division.
Après deux ans de chômage Yves reviendra pendant l’été 1998 à Martigues qui venait d’être relégué en National. Mais après un début de championnat très laborieux il laissera sa place sur le banc de touche martégal dès Septembre 1998 à Mahmoud Guendouz mais restera au club pour devenir le directeur de leur centre de formation. Il quittera tout de même le FCM en fin de saison 98/99 du fait que le club provençal était en difficulté financière.
Pour relancer sa carrière Yves décidera de quitter la France pour s’exiler au Maroc afin de prendre les rênes de l’équipe du FUS Rabat qui évoluait en première division marocaine. A la tête de cette formation l’ancien joueur d Sedan enregistrera de bons résultats en obtenant une quatrième place en 99/00, une seconde en 00/01 en championnat tout en allant également jusqu’en quarts de finale de la coupe du Trône lors de cette même saison. Mais tout ce beau travail sera anéanti lors de l’année 02/03 lorsqu’Herbet et ses hommes termineront bons derniers de l’exercice avec 277 points ( 5 victoires, 12 nuls et 13 défaites ).
Après une expérience vite bouclée du côté de Bahreïn il rentrera en France pour coacher le Stade Beaucairois qui évoluer en CFA et il y restera le temps de la saison 03/04.
Ensuite il sera juste le temps de s’installer sur le banc de touche l’entraîneur du SCO Angers avant de rejoindre la Provence, sa région d’adoption, pour diriger successivement Brabentaine de 2004 à 2007 en Division d’Honneur, l’E.S.Apt France lors de la saison 08/09 et Tarascon à partir de 2009.
P.S : En 2004 en parallèle de son poste de coach à Brabentaine Yves effectuera une mission de détection pour le compte du FC Metz en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
En parallèle de ses fonctions à Tarascon il a fait parti de la cellule de recrutement du Nîmes Olympique.
N.B : Sa fille se mariera avec Sylvain Sansone, gardien de but qui évoluera principalement au RC Strasbourg avant d’aller porter les couleurs de Sedan, Felgueiras et Vitoria Setubal au Portugal avant de finir sa carrière à Alès.
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